Dans sa communication sur l’anniversaire de l’annexion de la Crimée par la Russie, la Commission des affaires étrangères appelle à sa désoccupation

(26.02.2021.)

Vendredi 26 février, par sa communication sur le septième anniversaire de l’annexion de la Crimée par la Russie, la Commission des affaires étrangère appelle la communauté démocratique internationale à défendre le respect du droit international, des règles et des valeurs démocratiques dans l’espace international et à soutenir la plateforme internationale pour la désoccupation de la Crimée, créée par le gouvernement ukrainien et les organisations non-gouvernementales.

“Pendent ces sept années, les autorités d’occupation russes ont illégalement aliénées des biens nationaux de l’Ukraine, ont fermé les écoles dans lesquelles l’enseignement était dispensé en langue ukrainienne, ont exercé des répressions politiques à l’égard des Tatares de Crimée, ont imposé la citoyenneté russe aux ressortissants ukrainiens, ont militarisé de manière grandissante la péninsule de Crimée et ont appelé sous les drapeaux les ressortissants ukrainiens. Le refus de la Fédération de Russie de respecter les principes de droit international est inacceptable,” a fait valoir M. Rihards Kols, président de la Commission des affaires étrangères.

La communication condamne fermement l’agression continue en Ukraine et l’occupation du territoire ukrainien – la Crimée, par la Fédération de Russie; ce fait constitue une violation flagrante du droit international, notamment de la Charte des Nations unies et de l’Acte final de la CSCE.

Dans leur communication, les députés considèrent comme inacceptable le refus de la Russie de respecter les règles et les principes du droit international, en ignorant les appels de la communauté internationale à revenir au respect de ces règles; au lieu de cela, elle poursuit la militarisation de la péninsule de Crimée, en augmentant la présence des forces armées russes en Crimée et en recrutant dans l’armée russe les ressortissants ukrainiens.

Par ailleurs, les députés sont préoccupés par les violations flagrantes et systémiques des droits fondamentaux et humanitaires internationaux, violations qui se poursuivent en Crimée depuis son annexion illégale en 2014, du fait de laquelle les autorités d’occupation russes ont illégalement aliéné les biens nationaux ukrainiens, ont fermé les écoles où l’enseignement était dispensé en langue ukrainienne, ont exercé des répressions politiques à l’égard des Tatares de Crimée, ont imposé aux ressortissants ukrainiens la citoyenneté russe, ont violé les principes fondamentaux du droit à la liberté de religion, en discriminant la communauté religieuse de l'Église orthodoxe ukrainienne en Crimée, la communauté musulmane et les témoins de Jéhovah.

La communication applaudit le courage et la détermination des Ukrainiens vivant sur le territoire occupé et défendant l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

La communication des députés de la Commission des affaires étrangères réaffirme, en outre, le soutien de la part de la Lettonie à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, et ne reconnaît pas  l’annexion illégale de la Crimée et de Sébastopol par la Fédération de Russie.  

 

Service de presse de la Saeima

Piektdien, 29.martā