Dans sa communication, la Commission des affaires étrangères appelle la Russie à cesser immédiatement des actes de provocation contre l’Ukraine

(28.11.2018.)
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Mercredi 28 novembre, la Commission des affaires étrangères a adopté une communication sur les actes d’agression de la Russie contre l’Ukraine en mer d’Azov et en mer Noire. Elle a condamné fermement des actes d’agression et ceux de provocation de la Russie, à savoir, le bocage, la percussion et la capture des navires de guerre ukrainiens et des marins ukrainiens, ainsi violant l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine, et des principes fondamentaux du droit international.    

La Commission souligne que la Fédération de Russie doit libérer immédiatement les 24 marins ukrainiens emprisonnés et détenus, ainsi que garantir la libération de tous les otages politiques et les prisonniers ukrainiens détenus illégalement.

La communication indique que le tribunal de la Crimée annexée par la Fédération de Russie a décidé de détenir initialement la majorité des 24 marins ukrainiens pour la durée de deux mois dans le cadre de l’enquête préliminaire. Conformément à la législation de la Fédération de Russie, ce délai de détention peut être prolongé pour une durée indéterminée. En conséquence, il n’est pas possible de déterminer quand les marins ukrainiens puissent comparaître en justice.      

De même, la Commission réitère, dans sa communication, son soutien continu à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et appelle la Fédération de Russie à cesser immédiatement ses actes de provocation contre l’Ukraine, à relâcher les navires ukrainiens capturés, en  compensant les pertes subies par l’Ukraine, et à garantir aux navires ukrainiens le libre accès aux ports de la mer d’Azov, comme le prévoit le droit international.

M. Rihards Kols, président de la Commission des affaires étrangères souligne: “Les actes menés par la Russie constituent une violation flagrante du droit international et une escalade ciblé des actes d’agression de la part de la Russie. Il est essentiel de parvenir à une désescalade de la situation et cela ne peut être fait que par la Russie. Nous devons, en tant qu’allié de l’Ukraine et en tant que société démocratique, apporter une réponse ferme et convaincante à la violation flagrante du droit international.”

Dans sa communication, la Commission invite des institutions internationales: l’Union européenne, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’ONU et d’autres institutions, à réagir à l’incident dans le détroit de Kertch le 25 novembre.

 

Service de presse de la Saeima

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